SA VIE
Une jeunesse singulière
Jorge Chaminé est né avec la musique dans le sang. A l’âge de quatre ans à peine, il intégre un chœur de garçons. Un an plus tard, il joue pour la première fois du piano en public. A peine âgé de 12 ans, il fait sensation lorsqu’on lui propose le rôle du soprano dans un opéra portugais contemporain. Il se trace un parcours artistique original, devenant également violoncelliste classique, jouant avec un groupe de jazz et obtenant des prix en tant que comédien. Au cours des quatre dernières décennies, il s'est fait connaître comme un des chanteurs les plus importants de sa génération, avec une vive passion remarquée à chaque performance.
Une carrière internationale
La carrière internationale de Jorge Chaminé le mène aux plus prestigieuses scènes et salles du monde, faisant de lui un des solistes les plus innovants et les plus recherchés. Il fut accompagné de célèbres orchestres tels que le Boston Symphony Orchestra, le London Symphony Orchestra, le Czech Philharmonic Orchestra, le Berlin Philharmonic Orchestra, le Gulbenkian Orchestra ou l'Ensemble Intercontemporain, sous la direction de chefs tels que Yehudi Menuhin, Seiji Ozawa, Giuseppe Sinopoli ou Placido Domingo. Il aime aussi chanter le tango, les mélodies de Cole Porter, la musique liturgique hébraïque, les mélodies tziganes, le bolero et la bossa nova. Il a aussi interprété des oeuvres écrites spécifiquement pour lui par des compositeurs renommés parmi lesquels Iannis Xenakis, György Kurtag ou Silvano Bussotti.
De nombreux
accomplissements
Polyglotte, Jorge Chaminé parle le français, l’allemand, l’italien, le russe, l’anglais, l’espagnol et le portugais et chante dans plus de dix langues. Il est titulaire d'un diplôme de droit de l’Université de Coimbra. Il est très impliqué auprès de nombreuses communautés et soutient les causes qui lui tiennent à coeur, travaillant avec des enfants autistes et participant à des concerts dans des hôpitaux et des prisons. En reconnaissance de ses engagements auprès des enfants, il a été récompensé par l’UNESCO de la Médaille des Droits de l'Homme en 1993.